La BAD approuve une facilité de financement du commerce de 70 M€ à Bank of Africa
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 27 septembre 2024 à Abidjan, une facilité de financement du commerce d’un total de 70 millions d’euros en faveur de Bank of Africa (BOA).
La facilité de financement approuvée par la BAD au profit de Bank Of Africa se compose d’un accord de participation aux risques (APR) de 50 millions d’euros et d’une ligne de crédit pour le financement du commerce (LCFC) de 20 millions d’euros.
D’une part, l’APR offrira à Bank of Africa Maroc la possibilité de soutenir davantage les banques locales du continent dans leurs opérations internationales, qui sont de plus en plus confrontées à une baisse des lignes de financement et de confirmation auprès de leurs correspondants étrangers.
D’autre part, la LCFC facilitera l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME) marocaines intervenant dans les secteurs clés de la santé, de l’agriculture, des industries pharmaceutique et automobile et du transport. La facilité devrait catalyser près de 300 millions d’euros d’échanges sur une période de trois ans et demi.
« La Banque africaine de développement, notée AAA par les plus grandes agences de notation, unit ses forces avec Bank of Africa Maroc pour accroître l’accès au financement du commerce sur le continent, en soutenant, plus particulièrement les PME opérant dans les États en transition », a souligné Ahmed Attout, directeur du Département du développement du secteur financier à la Banque.
« Nous sommes heureux de ce premier partenariat avec BOA, un acteur africain de premier plan. Au Maroc et sur le continent, nous renforcerons ensemble l’inclusion financière des petites et moyennes entreprises engagées dans le commerce extérieur pour les aider à se déployer plus largement », a déclaré Achraf Hassan Tarsim, le responsable du bureau pays de la Banque africaine de développement au Maroc.
Plus largement, cette coopération a pour finalité de renforcer la diversification productive des pays et leur compétitivité, de créer des recettes fiscales supplémentaires et de générer de nouvelles opportunités d’emploi.
Source : lematin.ma