OM : bousculé et battu par le Feyenoord, Marseille conserve, malgré tout, ses espoirs de finale
L’OM s’est incliné 2 buts à 3 à Rotterdam en demi-finales aller de la Ligue Europa Conférence, au terme d’un match au scénario fou. Il faudra gagner à domicile jeudi prochain pour atteindre la dernière marche.
La finale reste en vue et, compte tenu des difficultés rencontrées pendant la soirée, c’est finalement l’essentiel. L’Olympique de Marseille (OM) a été battu (2-3), jeudi 28 avril, à Rotterdam (Pays-Bas) par le Feyenoord, en demi-finales aller de la Ligue Europa Conférence, un score qui peut encore permettre aux Marseillais de décrocher une sixième finale européenne.
Arrivé aux Pays-Bas fort de sa série de dix victoires en onze matches, l’OM est tombé d’assez haut. Derniers représentants français en Europe, les Marseillais espéraient probablement un autre résultat, mais ils ont été trop faibles défensivement dans un match qui a vu s’affronter deux équipes joueuses devant… et généreuses derrière.
D’entrée, Feyenoord a mis beaucoup d’intensité, dans la foulée d’un avant-match furieux, où le stade De Kuip s’est transformé en gigantesque boîte de nuit à ciel ouvert, avant de se couvrir de la fumée des dizaines de torches allumées par les supporteurs néerlandais et marseillais. Pour piéger la défense adverse, Jorge Sampaoli avait misé, en attaque, sur la vitesse de Cédric Bakambu, et surtout sur Bamba Dieng, plutôt que sur Arkadiusz Milik, de nouveau renvoyé sur le banc. Le plan aurait pu fonctionner d’entrée, mais Bamba Dieng, deux fois lancé en profondeur, a d’abord buté sur Marciano (8e), puis frappé à côté des cages adverses (14e).
En dehors de ces deux actions, les Marseillais ont terriblement souffert sur chaque percée de l’attaque de Feyenoord, à l’image des deux buts néerlandais inscrits en deux minutes. A la 18e, c’est d’abord Cyriel Dessers qui a ouvert la marque, grâce à une talonnade décisive de Luis Sinisterra (1-0), l’ailier colombien, meilleur joueur de son équipe, a ensuite marqué seul le deuxième but, d’une frappe déviée par Rongier (2-0, 20e).
La boulette de Caleta-Car
L’équipe de Marseille était alors loin de Tirana – où la finale de cette compétition se déroulera le 25 mai –, qui semblait emportée par la fureur d’un stade où David Trezeguet avait offert l’Euro 2000 aux Bleus grâce à un but en or.
Mais, alors qu’ils paraissaient asphyxiés, Dimitri Payet et les siens trouvaient un peu d’air sur une jolie action collective conclue par Dieng d’une frappe du droit (2-1, 28e). La charnière néerlandaise et son gardien avaient de quoi laisser dubitatif, et cette impression devait se confirmer dix minutes plus tard avec l’égalisation marseillaise. Parti de Gerson, le mouvement olympien aboutissait à une reprise du Brésilien, irrésistible en ce moment, après être passé par Payet et Guendouzi, à la suite d’une mauvaise intervention du gardien Marciano (2-2, 40e).