La soprano Samira Kadiri chante l’amour hors de portée
Les paroles de cette œuvre qui fait partie de son nouvel album intitulé «Hina Ahwa» (Quand je me passionne) sont conçues par le poète Mohamed Moussa pour une composition de Mustapha Mattar.
Elle est connue pour sa voix soprano. Et à chaque fois, elle surprend. Dans son nouveau single « Asmaytoha Qamari » (Je l’appelle ma lune), la diva marocaine Samira Kadiri fait un retour en force. Cette fois-ci l’artiste à la voix méditerranéenne choisit, tel qu’elle le révèle, de collaborer «avec d’éminents artistes et musiciens arabes». Quant aux paroles de cette œuvre qui fait partie de son nouvel album intitulé «Hina Ahwa» (Quand je me passionne), elles sont conçues par le poète Mohamed Moussa pour une composition de Mustapha Mattar, ainsi qu’un mastering et mixage de l’artiste de renommée mondiale, Karno Baghdassarian. Pour leur part, les instrumentistes et musiciens éminents sont, tel qu’elle l’avance, «issus du Maroc et du Liban». Mieux encore, ils se sont produits aux côtés de l’orchestre symphonique de Budapest en Hongrie.
Et ce n’est pas tout ! La chanteuse présente, tel qu’elle l’ajoute, son morceau «en langue arabe et dans une peau classique et mélodique». Dans le vidéoclip, qui récolte pour l’heure environ 300.000 vues sur YouTube, l’artiste donne également à voir l’authenticité marocaine à travers les tenues, les décors, ainsi que les personnages. De son côté, le réalisateur de cette œuvre, Ahmed Said Kadiri, précise avoir tenté de «créer une toile exprimant, dans un court-métrage, l’une des relations d’amour imaginées et impossibles à l’instar de celles inspirées de la poésie andalouse qui incarne la valeur de la femme hors de portée». Le tout dans un espace et cadre temporel qui met en valeur les palais et l’architecture de la ville de Tanger afin de révéler l’histoire authentique du Maroc pendant des ères historiques différentes.
Outre «Asmaytoha Qamari», la star a, à son actif, un grand nombre de singles. Il s’agit notamment de «Rahik El Ichk» (Le nectar de la passion), «Kounna Naltaki» (On se rencontrait), «Mazij» (Mélange), «Mounajat» (Supplication), «Indifa» (Impulsion), «Ma Nensak» (Toujours dans mon esprit), «Hanin» (Nostalgie) et bien d’autres. Comme elle se produit lors de manifestations marocaines comme les festivals des musiques sacrées et de culture soufie de Fès et étrangères de renom à l’instar du festival de Sharjah, ainsi que dans les meilleures scènes du monde.
Pour rappel, la chanteuse récolte également plusieurs prix nationaux et internationaux pour ses performances sur la scène marocaine et méditerranéenne. A son compteur, le Prix «Al Farabi» pour la musique authentique octroyé par le Conseil national de la musique relevant de l’Unesco, la médaille d’argent décernée par l’académie des arts, des sciences et des lettres de Paris, le Prix «Naji Nouamane» pour la culture au Liban, le Prix du «Migrant» en Australie. Comme elle est élue par la Société nationale de radiodiffusion et de télévision en tant que meilleure artiste pour l’année 2013. Un parcours qui vaut ce titre.