JetRacer, l’incroyable voiture volante de Franky Zapata qui file à 250 km/h
Après l’hoverboard Flyboard Air avec lequel il avait traversé la Manche, l’inventeur français Franky Zapata a dévoilé un aéronef à décollage et atterrissage verticaux muni de 10 micro turboréacteurs.
Il y a déjà trois ans, Franky Zapata avait impressionné le monde entier aux commandes de son surf volant, le Flyboard Air, avec lequel il avait réussi une traversée de la Manche. Quelques semaines auparavant, il avait déjà connu la consécration en participant avec son incroyable engin au défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. Ce créateur à l’imagination sans limite se lance dans une nouvelle aventure tout aussi spectaculaire baptisée JetRacer. Il s’agit d’un adav (aéronef à décollage et atterrissage verticaux) que l’on simplifie un peu vite en parlant de voiture volante.
Pour schématiser, on peut dire que le JetRacer ressemble à un siège baquet caréné et ouvert, monté sur un châssis tubulaire à quatre bras au bouts desquels sont installés des micro turboréacteurs. Il y a en dix en tout, alimentés au kérosène. Il s’agit du même système de propulsion que celui du Flyboard Air.
Franky Zapata a réalisé la démonstration vidéo ci-dessus où on peut le voir survoler l’étang de Berre et effectuer des figures acrobatiques. Le JetRacer semble très maniable et agile. Dans sa fiche descriptive, Zapata explique viser une vitesse maximale de 250 km/h et une capacité à atteindre une altitude de 3 000 mètres, « au prix d’une autonomie relativement faible » qui n’est pas précisée.
L’appareil est conçu avec plusieurs systèmes de redondance et peut supporter la perte de deux réacteurs « sans conséquence sur le vol ». Concernant son utilisation, Zapata le destine à des démonstrations aériennes, un usage récréatif, ou bien à la sécurité civile et aux applications militaires (reconnaissance et surveillance, accès rapides sur zone, etc.).
Pour prolonger le développement de son JetRacer, Zapata organise une campagne d’essai aux Etats-Unis ouverte au grand public. Une centaine de personnes seront tirées au sort pour prendre part à des tests de sélection à l’issu desquels 25 candidats seront retenus.