Hommage / Bob Marley : La voix des peuples opprimés
Le grand chantre de la liberté des peuples et poète anticolonialiste, Robert Nesta Marley, est mort le 11 mai 1981. Cette année, les défenseurs des libertés humaines, de la justice et de la dignité humaine lui rendent hommage pour le 44ème anniversaire de son départ vers les étoiles.
Une vie digne d’un grand homme, qui a traversé la vie comme une étoile filante. Une vie de courage, de dépassement, d’abnégation et de lutte contre toutes les formes d’injustice. Une vie d’amour pour un homme qui a laissé derrière lui un héritage musical et poétique immortel : «Je crois en la liberté pour tout le monde, pas seulement pour l’homme noir», écrivait Bob Marley, quelques années avant son départ prématuré des suites d’un cancer foudroyant, le 11 mai 1981, à l’âge de 36 ans. Une étoile filante venait de briller durant quelques années au nom de la liberté, de la dignité et de l’amour. C’est en somme cela le credo intime de cet artiste à nul autre pareil qui a chanté contre l’oppression, contre les apartheids, contre la domination d’un peuple par un autre à cause des racismes nés des colonialismes. C’est cet engagement sans faille qui a séduit le peuple marocain qui a vu en cet homme, sorti de nulle part, le porte-parole de tous ceux qui refusent l’injustice sous toutes ses formes et qui aspirent à la paix et la fraternité entre les humains.
C’est justement cette philosophie qui a eu des échos profonds dans l’éveil marocain des années 70, Bob Marley était une icône pour une jeunesse de refus qui rêvait d’horizons meilleurs et d’un vent de libertés individuelles. Bob Marley, de son véritable nom Robert Nesta Marley, fils d’un militaire britannique et d’une Jamaïcaine, était un altermondialiste avant l’heure. Le gamin, féru de musique, lecteur assidu des grands philosophes, footballeur averti et grand adorateur d’herbe, a très vite compris dans la fournaise de Kingston, bouillonnante capitale de l’île caribéenne, qu’un artiste était capable de changer le cours de l’histoire s’il s’appliquait à ne jamais se trahir ni se travestir, s’il gardait une ligne de conduite noble et au-dessus du mercantilisme de bas étage.
Source : aujourdhui.ma