Techonologie

Mastercard enchaîne les acquisitions avec le rachat de la start-up Minna Technologies

Le géant du paiement met la main sur une start-up suédoise spécialisée dans la gestion d’abonnements via des applications bancaires. Mastercard poursuit ainsi sa stratégie de croissance externe, après l’acquisition le mois dernier de la société de cybersécurité Recorded Future.

Mastercard a annoncé le 1er octobre qu’il allait acquérir la start-up Minna Technologies, qui édite des applications de gestion d’abonnements pour les institutions bancaires. Basée à Göteborg (Suède), la jeune pousse développe plusieurs solutions pour les banques et les fintechs leur permettant d’afficher l’ensemble des abonnements d’un client sur leur application ou leur site Web. Depuis cette plateforme unique, les clients peuvent souscrire à d’autres abonnements, les suspendre, changer de forfait et même de mode de paiement.

Fondée en 2016, la start-up B2B2C revendique 120 millions d’utilisateurs ayant recours à des applications bancaires intégrées de gestion d’abonnements, avec 22 000 entreprises clientes en Europe et aux États-Unis. De grandes banques figurent parmi ses clients, comme ING, Lloyds Banking Group ou encore Bank of Scotland. L’acquisition devrait permettre à Mastercard d’offrir une solution unique de visualisation des abonnements, que ce soit dans une application bancaire ou dans un “hub” central. Le géant du paiement devrait aussi mettre en place des reçus numériques, ainsi que des conseils pour aider les clients à comprendre leurs abonnements et à supprimer les abonnements inutiles le cas échéant. Le rachat, dont le montant n’a pas été communiqué, reste subordonné à un examen réglementaire.

Le géant du paiement multiplie les acquisitions pour enrichir ses services. En 2020, il a par exemple mis la main sur Finicity, une fintech américaine spécialisée dans l’open banking, pour 825 millions de dollars (747 millions d’euros). Fin septembre, Mastercard a également annoncé en septembre le rachat de la société de cybersécurité Recorded Future pour 2,65 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros). Son rival, Visa, n’est pas en reste : la semaine dernière, la firme américaine est parvenue à un accord pour absorber la start-up britannique Featurespace, spécialisée dans la détection de la fraude et de la criminalité financière à l’aide d’outils algorithmiques.

Source : usine-digitale.fr