Economie

Le pétrole recule, les perspectives de la demande restent moroses

Les prix du pétrole finissaient la semaine en baisse vendredi, les prévisions sur une diminution de la demande s’accumulant en raison de perspectives économiques mondiales inquiétantes.

Vers 10H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre cédait 0,90% à 93,72 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en novembre perdait 0,90% à 88,32 dollars.

Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Agence internationale de l’énergie (AIE) et Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA): les trois rapports mensuels sur le marché de l’or noir publiés cette semaine s’accordent pour dire que la demande sera moins robuste que prévu en 2022 et 2023.

« Le principal facteur de baisse est la Chine », résume Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Le plus grand importateur mondial de brut, sous le coup d’une crise de son secteur immobilier et des confinements à répétition liés à sa stratégie zéro Covid, devrait engloutir moins de pétrole que prévu.

Résultat, les prix ont peiné sur la semaine à poursuivre leur envolée entamée après la réunion la semaine dernière de l’Opep+ (Opep et ses dix alliés, dont la Russie), qui a volontairement limité ses objectifs d’extraction.

« Le Brent est dans une fourchette entre 90 et 100 dollars. C’est ce qui a été rapporté (par la presse) comme objectif de l’Opep+ et reste un niveau que les pays consommateurs peuvent à peu près tolérer », a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.