Rachida Dati : « je redis que les provinces du sud s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine »
Mme Dati a indiqué que son engagement, à travers ce déplacement au Maroc, est de mettre en œuvre les accords culturels signés entre Rabat et Paris lors de la visite d’Etat du président français au Maroc.
Lors d’un point de presse, ce mardi 18 février 2025, à Rabat, en présence du ministre marocain de la culture, Mehdi Bensaid, la ministre de la culture française, Rachida Dati, a tenu a rappeler la centralité que représente sa visite au Maroc, dans la continuité du déplacement d’Emmanuel Macron dans le royaume, en octobre 2024.
« je suis très heureuse de pouvoir m’adresser à vous ce matin. La délégation de premier ordre, représentants d’institutions culturelles françaises qui m’accompagne témoigne du niveau de l’ambition qui est le notre », a déclaré Mme Dati, citant le Centre national du cinéma, l’Institut national de l’audiovisuel, l’Institut français, la bibliothèque nationale de France (BNF), le Centre interministériel des archives de France et l’Institut national de recherche archéologique.
La ministre de la culture franco-marocaine a assuré que ce déplacement s’inscrit dans la continuité de la visite d’Etat du président Emmanuel Macron au Maroc, affirmant que les provinces du sud s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Mme Dati a également indiqué que son engagement, à travers ce déplacement, est de mettre en œuvre les accords culturels signés entre Rabat et Paris lors de la visite d’Etat du président français au Maroc.
Au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, de nombreux accords visant à renforcer la coopération culturelle et patrimoniale entre la France et le Maroc ont à cet égard été signés.
La Cinémathèque Marocaine et l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) ont officialisé un partenariat, signé par Narjiss Nejjar, directrice de la Cinémathèque Marocaine, et Agnès Chauveau, directrice générale déléguée de l’INA. Le protocole prévoit l’échange et la contextualisation d’archives, l’organisation de projections et de séminaires, ainsi que la mise en place de programmes de formation et de résidences culturelles.
Un accord a été également conclu entre la Cinémathèque Marocaine et la Bibliothèque nationale de France (BnF), représentée par Gilles Pécout, son président. Cette collaboration vise le partage d’expertise en conservation audiovisuelle, l’accès à un répertoire de disques Pathé numérisés, ainsi que des formations et un appui à la valorisation des archives sonores.
L’Institut Français, à travers sa présidente Eva Nguyen Binh, a signé une convention avec Narjiss Nejjar afin d’enrichir la programmation de la Cinémathèque Marocaine via la Cinémathèque Afrique.
Un accord stratégique a été conclu entre Abdelaziz El Bouzdaini, secrétaire général du département de la Communication et directeur par intérim du CCM, et Gaëtan Bruel, président du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC). Cette entente prévoit l’organisation de rencontres de coproduction, dont une première édition se tiendra lors du Festival de Cannes de 2025.
Un protocole a été signé entre la Direction du Patrimoine Culturel, représentée par Mustapha Jlok, et le Centre des Monuments Nationaux, dirigé par Marie Lavandier. Le projet prévoit une stratégie patrimoniale pour une trentaine de sites majeurs, l’amélioration de l’expérience des visiteurs, la formation des professionnels et l’intégration de technologies immersives pour valoriser ces lieux historiques.
S’agissant de l’archéologie, un accord entre l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) et l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) a été conclu. Abdeljalil Bouzouggar, directeur de l’INSAP, et Dominique Garcia, président de l’INRAP, ont ainsi officialisé une collaboration en archéologie préventive, comprenant l’organisation de colloques, la participation aux enseignements et la réalisation de fouilles communes.
Dans le domaine des archives, Latifa Moftaqir, directrice d’Archives du Maroc, et Bruno Ricard, directeur du Service interministériel des Archives de France, ont signé une convention portant sur la révision de la loi 69.99 sur les archives, avec un renforcement de l’expertise marocaine et la formation de professionnels du secteur.
Source : maroc-hebdo.com