Tirs, mutineries, couvre-feu… Ce que l’on sait sur les tensions au Burkina Faso
Des tirs ont été entendus dimanche en fin de journée à Ouagadougou près de la résidence du président Roch Marc Christian Kaboré. Des mutineries ont eu lieu dans plusieurs casernes du pays.
En proie à des violences djihadistes, le Burkina Faso a connu une journée particulièrement tendue hier. Des tirs ont notamment été entendus près de la résidence du président, au pouvoir depuis 2015 et réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte anti-djihadiste sa priorité. Comme le Mali et le Niger voisins, le pays est en effet pris dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Elles ont fait en près de sept ans plus de 2000 morts et contraint 1,5 million de personnes à fuir leurs foyers.
Des tirs près de la résidence du président
Des tirs ont été entendu en fin de journée dans la capitale Ouagadougou, près de la résidence du président Roch Marc Christian Kaboré. Un hélicoptère, tous feux éteints, a également survolé le quartier de la Patte d’oie où se situe la résidence, au moment où ont eu lieu les tirs qui, d’abord nourris, sont devenus ensuite plus sporadiques, selon des habitants du quartier.