Tensions au Moyen-Orient : Israël intercepte un tir de missile provenant du Yémen et revendiqué par les Houthis
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, ces rebelles soutenus par l’Iran ont lancé plusieurs attaques contre Israël. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
L’armée israélienne a affirmé ce mercredi 25 décembre avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen en direction d’Israël. Les rebelles houthis yéménites ont revendiqué ce dernier quelques heures plus tard. Un «missile balistique hypersonique Palestine 2 a touché sa cible avec succès», a déclaré le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, précisant que les rebelles avaient visé «un objectif militaire» à Jaffa, dans le sud de Tel-Aviv.
«Un missile qui avait été lancé depuis le Yémen a été intercepté avant de pénétrer le territoire israélien», ont indiqué les forces armées israéliennes sur le réseau social Telegram peu après 4h30 locales (2h30 GMT).
Par mesure de précaution face à d’éventuelles chutes de débris, des sirènes ont été déclenchées, après le tir du projectile, «dans plusieurs zones du centre d’Israël», selon la même source.
Un tir de missile revendiqué mardi
Mardi, les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, avaient revendiqué un tir de «missile balistique hypersonique Palestine 2» contre une cible militaire du centre d’Israël.
L’armée israélienne avait pour sa part indiqué avoir intercepté un «projectile» en provenance du Yémen. Aucun blessé n’avait été déploré, selon Magen David Adom (MDA), l’équivalent israélien de la Croix-Rouge.
Des navires régulièrement visés
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, les Houthis ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël. Ceux-ci affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, s’en prennent aussi régulièrement aux navires liés selon eux à Israël, aux États-Unis ou au Royaume-Uni en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, malgré les frappes menées par l’armée américaine, avec parfois l’aide de l’armée britannique.
À la suite d’un tir de missile balistique que les forces israéliennes avaient échoué à intercepter dans la nuit de vendredi à samedi, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait dit lundi au Parlement avoir demandé à l’armée de «détruire les infrastructures» des rebelles yéménites «car quiconque essaie de s’en prendre à nous doit être frappé avec force».
Source : lefigaro.fr