Proposition de trêve de 30 jours : le Kremlin dénonce un ultimatum « inacceptable »
Après leur déplacement en Ukraine, plusieurs dirigeants de l’UE ont posé un ultimatum à la Russie. Moscou a jusqu’à minuit ce lundi, pour accepter un cessez-le-feu en Ukraine, sous peine de se voir infliger de nouvelles sanctions.
Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre polonais Donald Tusk et le Britannique Keir Starmer mettent la pression sur Moscou. Après leur déplacement à Kyiv, les dirigeants européens, aux côtés de leur allié ukrainien, ont posé un ultimatum à la Russie : un cessez-le-feu avant lundi minuit, sous peine de nouvelles sanctions.
L’Europe prévient Moscou si le Kremlin n’accepte pas la proposition, de nouvelles sanctions plus sévères seront mises en place.
Au cours du week-end, le président russe Vladimir Poutine n’a pas répondu au plan de cessez-le-feu et a proposé à l’Ukraine de tenir des pourparlers directs à Istanbul jeudi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu qu’il était prêt à se rendre lui-même en Turquie pour rencontrer Vladimir Poutine. Il a réitéré la proposition de l’Ukraine d’un cessez-le-feu complet et inconditionnel à partir du 12 mai avant les négociations.
Le Kremlin n’a pas répondu à la proposition du président ukrainien pour une rencontre des deux dirigeants en tête-à-tête.
Pas de cessez-le-feu sur le terrain alors que la Turquie prépare la réunion d’Istanbul
Les frappes russes sur l’Ukraine se sont poursuivies, dans la nuit de dimanche à lundi.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé la Russie et l’Ukraine à se rencontrer « dès que possible » et à « déclarer un cessez-le-feu ».
« Nous espérons que cela se produira, et c’est ce à quoi nous travaillons », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était persuadé qu’un « compromis » pourrait être trouvé « dans les prochains jours ».
« Je pense que les parties parviendront à un compromis dans les prochains jours. Comme vous le savez, les Ukrainiens veulent d’abord un cessez-le-feu, puis des pourparlers, et les Russes veulent d’abord des pourparlers, puis un cessez-le-feu, et c’est ce qui bloque la situation », a-t-il toutefois admis.
Source : fr.euronews.com