Le Maroc, pôle d’attraction pour les investissements en énergies renouvelables en Afrique
Le Maroc figure parmi les nations africaines les mieux positionnées pour attirer des investissements dans le secteur des énergies renouvelables, aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Égypte, du Nigeria et du Kenya. Ces pays ont conjointement absorbé plus de la moitié des fonds investis dans ce domaine, dévoile une récente étude du magazine Nature Journal.
Dans son étude intitulée « Voies durables vers l’accès universel à l’électricité renouvelable en Afrique », Nature Journal dévoile que la moitié de la population africaine ne dispose pas des niveaux minimaux d’accès à l’électricité définis par l’Agence internationale de l’énergie.
Cependant, étant donné la dépendance limitée aux combustibles fossiles et le besoin d’expansion des infrastructures énergétiques, les experts s’attendent à ce que certains pays africains puissent éviter complètement la dépendance aux combustibles fossiles et passer directement à des systèmes d’électricité basés sur les énergies renouvelables, dont le Maroc.
Les taux d’accès à l’électricité varient considérablement selon les régions, par exemple, près de 100% des habitants du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte ont au moins quatre heures d’accès par jour, tandis que moins de 20% au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Malawi et au Soudan du Sud bénéficient d’un tel accès.
Entre 2000 et 2019, le secteur des énergies renouvelables en Afrique a bénéficié d’une part modeste, représentant seulement 15% de l’investissement mondial, soit un total de 64 milliards de dollars américains. Cette proportion demeure la plus faible comparée aux secteurs des énergies renouvelables dans d’autres économies émergentes telles que l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Asie.
Les grandes centrales hydroélectriques de plus de 50 mégawatts ont capté une part prédominante des engagements d’investissement en Afrique, s’élevant à 78%, avec une contribution significative de la Chine atteignant 51%. Cependant, la répartition continentale des investissements présente des disparités, désavantageant eux qui ne parviennent pas à attirer efficacement les investisseurs privés en raison de conditions de sécurité précaires.
Parmi les pays africains les mieux positionnés pour attirer les investissements, le magazine cite le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria et le Kenya, qui ont cumulé plus de la moitié des fonds investis. En revanche, les 33 pays les moins développés d’Afrique, caractérisés par d’importants déficits en matière d’accès à l’énergie et à l’électricité, n’ont capté qu’une part modeste, soit 37% de l’investissement mondial dédié aux énergies renouvelables pour la période 2010-2019.
Parallèlement, les investissements locaux prennent de l’ampleur à mesure que les entreprises africaines diversifient leur économie. Cette tendance favorise une trajectoire de croissance durable dans la région.
Source : fr.hespress.com
