Guerre au Proche-Orient : les pressions des chancelleries sont-elles en train de payer ?
Depuis les attaques sur Beyrouth et Téhéran, les efforts diplomatiques se multiplient pour éviter une guerre régionale. Une semaine a passé et l’Iran et le Hezbollah n’ont pas répliqué, les pressions des chancelleries sont-elles en train de payer ?
Les échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël se poursuivent mais la riposte à l’assassinat du chef du Hamas, Ismaël Haniyeh à Téhéran, annoncée par l’Iran et ses alliés, n’a toujours pas eu lieu. Est-ce le signe que les efforts diplomatiques pour éviter l’embrasement de la région sont en train de payer ? C’est en tout cas ce qu’affirment des hauts fonctionnaires américains interrogés par le média Politico, sous couvert d’anonymat.
Se rétracter, un terrible signe de faiblesse
Selon eux, Téhéran est de plus en plus aligné sur le point de vue de Washington. Si ces déclarations sont rassurantes, elles sont cependant à considérer avec précaution. L’Iran et son allié, le Hezbollah, ont promis une riposte. Se rétracter serait perçu comme un terrible signe de faiblesse.
Pour éviter la guerre, l’ONU, la France, la Jordanie et même la Russie ont multiplié les appels à la retenue. Des messages ont aussi été envoyés à Téhéran grâce à divers intermédiaires, dont le Sultanat d’Oman. Dans cette bataille diplomatique, les États-Unis sont en première ligne, selon le secrétaire d’État américain Antony Blinken : « Nous sommes engagés dans une diplomatie intense, à toute heure du jour et de la nuit, avec un message simple : les acteurs en jeu doivent éviter l’escalade. »