CAN 2025: le Maroc, la Force tranquille de l’Afrique
Quelques jours seulement nous séparent de la cérémonie du tirage au sort de la CAN 2025. L’enjeu sportif sera de connaitre les feuilles de route des 24 sélections qualifiées à la compétition, prévue dans 11 mois au Maroc. Ce sera également l’occasion de montrer une nouvelle fois au monde entier le savoir-faire Made in Morocco.
Lundi 27 janvier, dans l’enceinte mythique du Théâtre national Mohammed V à Rabat, la CAF organise le tirage au sort de la CAN, Maroc-2025. Une cérémonie où ne manqueront ni les stars du football africain, ni le glamour et encore moins les prestations musicales qui rappelleront à la planète entière, la richesse du patrimoine marocain et africain.
Il y a quelques jours, la CAF a lancé, via ses réseaux sociaux, le compte à rebours avant le tirage au sort de la CAN 2025. Il y a tout d’abord une vidéo-teaser mettant en valeur le patrimoine du Maroc, puis un article publié sur son site officiel, où l’instance panafricaine n’a pas tari d’éloges sur le know how du Royaume, sur la qualité de ses infrastructures et sur sa capacité à relever le défi d’une CAN, qui ne cesse de se hisser aux standards des plus grands rendez-vous footballistiques.
La Confédération a rappelé que «la sélection du Maroc, le pays hôte de la CAN 2025 n’est pas une surprise, étant donné son expérience avérée dans l’organisation de compétitions de football internationales».
L’instance faitière du football continental a même montré son admiration concernant l’excellence du label Maroc, dans le domaine de l’organisation rappelant les multiples compétitions abritées par notre pays.
Pour le citoyen marocain lambda, cet article pourrait avoir un air de déjà vu. L’on pourrait même utiliser une des multiples subtilités de la langue française, pour estimer qu’efficience et Maroc seraient un pléonasme. Toutefois, l’article paru sur la page officielle de la CAF, est utile pour le Milliard d’Africains qui vont suivre la CAN.
Il sert de rappel à ceux qui s’abreuvent de clichés concernant le Royaume et préfèrent suivre les médias de certains pays qui préfèrent étaler des slogans qui datent de la guerre froide, plutôt qu’agir en faveur du développement de l’Afrique.
Le Maroc, en matière de football, s’inscrit dans le sillage de la feuille de route mise en place par Sa Majesté Le Roi que Dieu le Glorifie, en faveur d’une politique gagnant-gagnant avec le reste du continent.
Le Royaume a le monopole du cœur dès qu’il s’agit d’aider le ballon rond, avec la quarantaine de conventions signées avec les fédérations footballistiques du continent. Celles-ci peuvent se préparer et jouer chez nous, sans avoir à dépenser le moindre Kopeck.
L’Egypte et l’Afrique du Sud pourraient tenir ce rôle, mais ne le font pas. Les Sud-Africains organisent quelques matchs des éliminatoires de la CAN ou du Mondial pour les pays qui ne disposent pas d’infrastructures aux normes, mais ne le font pas gratuitement.
Les Egyptiens ne sont même pas sollicités dans ce sens, et les autres qui se vantent d’avoir des stades de meilleure qualité que les nôtres se contentent de discours creux qui ne veulent plus rien dire.
Face à la CAF du passé et du passif, le Maroc a su faire contre mauvaise fortune bon cœur. Banni de deux éditions de la CAN par Feu Hayatou et son ComEx, le Royaume a entamé une politique de mise en valeur de son savoir faire en termes d’organisation et d’infrastructures.
Le but est d’exporter nos pratiques en termes d’organisation et de gouvernance vers le reste du continent. Nos entreprises de BTP pourraient ainsi dupliquer le modèle de nos stades ou du Complexe Mohammed VI de football à Maâmora.
A ce propos, combien de sociétés ont-elles contribué à la construction ou à la maintenance des stades, qui ont abrité les CAN 2021 et 2023 au Cameroun ou en Côte d’Ivoire? Et que dire de toutes ces compétences marocaines, qui encadrent les principaux événements, organisés en faveur du foot africain ici et ailleurs?
Voilà pourquoi ce rappel de l’instance présidée par «Brother» Patrice Motsepe est utile. Non seulement pour permettre de comparer entre les actions du Maroc et le bavardage des autres, mais aussi, et surtout, pour mettre en relief la Force tranquille de notre pays en faveur de l’Afrique. Contrairement aux gesticulations de certains, qui confondent facilement les verbes servir et se servir.
Source : sport.le360.ma