Trump signe un « travel ban » visant les ressortissants de 12 pays pour « protéger les États-Unis »
L’Iran, l’Afghanistan, le Yémen et Haïti seront notamment concernés à partir du 9 juin. L’entrée sur le sol américain sera également restreinte pour sept autres pays, dont le Venezuela et Cuba.
Le « travel ban » avait été l’une des mesures les plus emblématiques et les plus contestées du premier mandat de Donald Trump. Le président américain a signé une nouvelle proclamation ce mercredi 4 juin interdisant l’entrée sur le territoire américain à partir du lundi 9 juin aux ressortissants de 12 pays, principalement d’Afrique et du Moyen-Orient, et la restreignant pour 7 autres nations. Selon Donald Trump, il s’agit de « protéger les États-Unis des terroristes étrangers ».
En préparation depuis son investiture, la proclamation – qui accompagne un décret signé le 20 janvier – est justifiée, a expliqué Donald Trump, par « la récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado ». Un ressortissant égyptien « présent illégalement » sur le territoire américain est accusé d’avoir jeté des cocktails Molotov sur des soutiens aux otages israéliens en criant « Free Palestine », blessant huit personnes. « Les étrangers qui n’ont pas été correctement soumis à des vérifications et ceux qui viennent comme des visiteurs temporaires et restent après l’expiration de leur visa, nous n’en voulons pas », a lancé le président américain.
19 pays concernés, des exceptions prévues
Les 12 pays sur la liste rouge, qui « posent un risque élevé » pour les États-Unis, sont les suivants : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen. Des exceptions sont prévues pour les personnes disposant d’un titre de résident permanent (carte verte), les visas existants, d’autres catégories de visas non précisées, et les individus « dont l’entrée sert les intérêts des États-Unis ».
Les ressortissants de sept autres pays sur une liste orange verront leur entrée « restreinte » : Burundi, Cuba, Laos, Sierra Leone, Togo, Turkménistan et Venezuela. Les critères n’étaient pas connus mercredi soir.