Le Parlement marocain fête ses soixante ans Politique Suivre Politique
Les défis de l’action parlementaire et les perspectives de sa promotion et amélioration ont constitué le thème du deuxième panel du Symposium commémorant le 60ème anniversaire de la constitution du 1er Parlement élu au Maroc, organisé mercredi, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
Des académiciens et des chercheurs ont débattu, lors de cette séance, présidée par le Président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, et le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, un nombre de questions portant sur le renforcement de l’action parlementaire et les mécanismes et perspectives de l’ouverture de l’institution législative sur son environnement, outre les problématiques entourant la démocratie représentative.
Ces intervenants ont souligné les étapes importantes franchies par l’institution parlementaire marocaine durant 60 années, aux niveaux législatif, de contrôle, d’évaluation et de diplomatie, ainsi que les défis et les obstacles se dressant devant la démocratie parlementaire et le positionnement de l’institution législative sur le plan international.
Le Parlement a contribué à travers ses différentes étapes à élargir les cercles des élites, tant au niveau central que local, renforcé la présence féminine et les vagues de rajeunissement, la participation des instances syndicales, des hommes d’affaires et de plusieurs catégories n’ayant pas eu par le passé une présence dans l’institution législative, a rappelé M. Saaf, saluant le progrès de l’institution au niveau de la recherche et de l’analyse des questions parlementaires à travers la mise en place du Centre de recherche et d’études parlementaires.
L’enseignant-chercheur Omar Cherkaoui a, pour sa part, passé en revue les facteurs d’ouverture de l’institution parlementaire sur son environnement, évoquant une série d’indicateurs, dont les flux d’informations entrant et sortant du Parlement, la mesure dans laquelle se reflètent les questions de société dans le débat au sein de l’institution législative, la possibilité pour le public d’avoir accès aux comptes-rendus parlementaires, l’ouverture du Parlement sur les médias, le caractère public des séances de vote et le fait pour le Parlement de disposer d’une source propre pour avoir accès aux informations.
Source : lnt.ma