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Guerre Hamas-Israël : l’ONU évoque de possibles « crimes de guerre » après des frappes israéliennes

Le secrétaire général de l’ONU s’est dit « atterré » par les frappes sur le camp de Jabaliya, dans la bande de Gaza, où vivent 116 000 réfugiés.

Mardi 31 octobre et mercredi 1er novembre, les frappes israéliennes successives sur le plus grand camp de réfugiés de Gaza, en riposte aux attaques du 7 octobre, auraient fait « des dizaines » de morts selon le groupe terroriste Hamas, un chiffre qui n’a pas pu être confirmé dans l’immédiat.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « atterré » par les frappes sur le camp de Jabaliya, où vivent 116 000 réfugiés, dans le nord de la bande de Gaza, ciblé par les bombardements. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a estimé mercredi soir que ces bombardements pourraient constituer « des crimes de guerre », « compte tenu du nombre élevé de victimes civiles et de l’ampleur des destructions ».

Le chef de l’unité antitanks du Hamas tué

Des journalistes de l’AFP ont pu constater d’importantes destructions sur les lieux, où des survivants remuaient les décombres à la recherche de survivants. Des secouristes ont affirmé que des « familles entières » auraient été décimées.

L’armée israélienne, qui mène une riposte implacable à Gaza en riposte aux attaques sanglantes du Hamas le 7 octobre, a affirmé avoir éliminé le chef de l’unité antitanks du Hamas, Muhammad Atzar, dans ses frappes sur le camp palestinien mercredi.

Une première opération d’évacuation a permis mercredi à 76 blessés palestiniens et 335 étrangers et binationaux, selon un responsable égyptien, de quitter le territoire via le poste-frontière de Rafah, le seul à ne pas être contrôlé par les forces israéliennes.

Source : lepoint.fr