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Marathon de Boston : l’étonnante contre-performance d’Eliud Kipchoge, le recordman du monde

Pour sa première participation au marathon de Boston, le coureur kényan a terminé à une décevante sixième place en 2 heures 9 minutes 23 secondes. Son compatriote Evans Chebet a remporté l’épreuve en 2 heures 5 minutes 54 secondes.

Première tentative, premier échec. Lors de la 127e édition du marathon de Boston, compétition à laquelle il participait pour la première fois de sa carrière, le Kényan Eliud Kipchoge a dû se satisfaire d’une décevante sixième place. Le recordman du monde laisse la victoire à son compatriote Evans Chebet, qui s’est imposé en 2 heures 5 minutes et 54 secondes. Ce dernier devient le premier coureur à conserver son titre à Boston depuis le triplé de Robert Kipkoech Cheruiyot entre 2006 et 2008.

Sur une route détrempée, alors qu’il imprimait le rythme du peloton, Eliud Kipchoge a été distancé vers le trentième kilomètre de course, à la suite d’une première attaque du Tanzanien Gabriel Geay. Ce dernier a ensuite été rattrapé puis lâché à deux kilomètres de l’arrivée par Evans Chebet. Geay a remporté le sprint pour la deuxième place, devant Benson Kipruto, le Kényan vainqueur du marathon en 2021. A noter la belle performance du Français Hassan Chahdi, qui a franchi la ligne d’arrivée en huitième position (2 h 9 min 46 s), vingt-trois secondes derrière Eliud Kipchoge (2 h 9 min 23 s).

Sa moins bonne performance des dix dernières années

Le Kényan, star mondiale du marathon, réalise là sa moins bonne performance des dix dernières années. Pour celui qui avait remporté 15 de ses 17 derniers marathons, c’est une contre-performance de taille.

« Marathon man » échoue donc à cocher une case de l’un de ses objectifs : remporter les six plus grands marathons au monde. Le spécialiste des courses longues, âgé de 38 ans, y est parvenu sur quatre événements : les marathons de Tokyo (2022), de Londres (2015, 2016, 2018 et 2019) de Chicago (2014) et de Berlin (2015, 2017, 2018 et 2022), où il a réalisé un nouveau record du monde lors de la dernière édition, en 2 heures 1 minute 9 secondes.

Dans la course féminine, la victoire est revenue à la Kényane Hellen Obiri, qui s’est imposée en 2 heures 21 minutes 38 secondes. Elle est parvenue à s’extirper d’un peloton de six coureuses qui se disputait la victoire. A 33 ans, l’ancienne spécialiste du 10 000 mètres s’est adjugé le titre, alors qu’elle participait pour la deuxième fois seulement à un marathon.