Maroc-Corée: MoU sur les métiers de l’Artisanat menacés de disparition
Le Maroc et la Corée ont signé, lundi 28 novembre, un mémorandum d’entente (MoU) portant sur la sauvegarde et la transmission des savoir-faire liés aux métiers de l’artisanat menacés de disparition.
Ce mémorandum, paraphé par la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor et l’Administrateur de l’Administration du Patrimoine Culturel de la République de Corée, Choi Eung-Chon, vise à établir une coopération entre les deux institutions dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel lié à l’artisanat, à travers la documentation et la digitalisation des savoirs et des savoir-faire menacés, ainsi que via leur transmission aux générations futures selon une approche « Maitre-artisan/élève », indique le ministère.
Il prévoit, en outre, l’accompagnement du Maroc par la Corée du sud dans la mise en place d’un système de « Trésors Humains Vivants », ce pays étant l’un des pays pionniers dans le domaine de la reconnaissance et la protection des maîtres-artisans porteurs des savoirs et des savoir-faire ancestraux.
Pour Fatim-Zahra Ammor, la signature de ce MoU avec l’Administration du Patrimoine Culturel de la République de Corée a pour but de « nous aider à préserver ce patrimoine », au regard de la grande expérience que le pays détient en la matière.
Saluant la signature de cet accord « significatif » dans les domaines du patrimoine culturel immatériel et de l’artisanat traditionnel entre la République de Corée et le Royaume du Maroc, Eung-Chon a, pour sa part, rappelé que la coopération entre les deux pays date de longtemps dans le domaine de la culture et des arts.
La cérémonie de signature du MoU s’est déroulée en présence de la responsable du Programme culture du bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) pour le Maghreb et d’une délégation coréenne de haut niveau, présidée par l’administrateur de l’Administration du Patrimoine Culturel, avec la participation du directeur général du Centre international d’information et de mise en réseau pour la Région Asie-Pacifique (ICHCAP), et de directeurs, chercheurs et spécialistes dans le domaine du patrimoine culturel immatériel.