Pourquoi les fake news vont être de plus en plus faciles à déceler sur Google
Ce mardi, Google a annoncé de nouvelles fonctionnalités pour lutter contre les fausses informations
Ce mardi, c’était la journée internationale du fact-checking. L’occasion pour Google d’annoncer de nouvelles fonctionnalités à venir pour lutter contre les fausses informations. A l’image de X et ses « notes de la communauté », dès 2022, le moteur de recherche va mettre en place des outils afin « d’évaluer rapidement les informations et obtenir un contexte clé pour donner un sens à ce que vous voyez en ligne ».
Concrètement, en arrivant sur une nouvelle page, l’internaute découvre dès aujourd’hui l’onglet « En savoir plus sur cette page ». « Cela fera apparaître des informations sur le site Web, telles que la façon dont Wikipédia le décrit (lorsque la page est disponible) et ce que d’autres internautes ont dit à propos du site. Avec plus d’informations sur le site Web, vous pouvez prendre une décision plus éclairée quant à sa visite », explique Google.
Lumière sur le fact checking
Cette nouvelle fonctionnalité s’accompagne également d’une meilleure mise en valeur des articles de fact checking réalisé par des organisations indépendantes de vérification des faits. Par exemple, si vous vous demandez si le parfum vanille des glaces est vraiment réalisé à partir de glandes anales de castor, Google pourra désormais remonter un article réalisé par notre cellule de fact checking, Fake off, à ce sujet.
L’outil Fact Check Explorer, lui, permettra aux journalistes d’aller plus loin sur un thème précis. « Lorsque vous recherchez un sujet, vous pouvez facilement trouver des vérifications de faits qui ont fait l’objet d’enquêtes par des organisations indépendantes du monde entier ».
Plus de transparence sur les images
Concernant les images, Google cherche à se blinder. Alors que le moteur de recherche lançait à l’été son outil SynthID pour reconnaître une image générée par intelligence artificielle, il sera également possible d’en savoir plus sur l’image. En cliquant sur les trois points à côté de l’image, l’internaute pourra découvrir son historique, les sources et les métadonnées de l’image, si elles sont disponibles.
Ces derniers outils avaient été lancés l’an dernier en anglais. Devant son succès, le moteur de recherche a décidé de l’étendre à plus de 40 langues supplémentaires, dont le français, l’allemand, l’hindi, l’italien, le japonais, le coréen, le portugais, l’espagnol et le vietnamien. « Ces outils peuvent vous aider à obtenir le contexte dont vous avez besoin pour avoir plus confiance en ce que vous voyez en ligne, qu’il s’agisse de vérifier une image ou la source en ligne que vous lisez », conclut le moteur de recherche.
Source : 20minutes.fr