Laila Benhalima et Khadija El Fahli exposent leurs «Réminiscences féminines»
En mars, la créativité autour de la femme foisonne. Les artistes-peintres marocaines, Laila Benhalima et Khadija El Fahli, en font preuve. Elles donneront à voir leurs œuvres, du 6 au 30 du mois courant dans la galerie casablancaise Mine d’art, le temps d’une exposition intitulée «Réminiscences féminines».
A elle seule, Khadija El Fahli crée, selon Lahsen Bougdal, professeur enseignant, chercheur et auteur, des œuvres à son image. «Chez elle, la peinture est une terre de re-naissance; un lieu où elle se retrouve pour mettre au monde ce qu’elle a de plus précieux; son humanité», précise le professeur à propos de Mme El Fahli. Pour lui, l’’artiste, autodidacte, n’est pas pour autant prisonnière de maladresses qui seraient le pendant d’un apprentissage inaccompli. «Bien au contraire, elle a pu, à force de perfectionnement, développer une technique qui lui appartient», ajoute-t-il à l’adresse de l’artiste-peintre. Au sens de l’auteur, cette maîtrise permet à la créatrice de laisser libre cours à son instinct pour livrer au regardeur une œuvre spontanée que certains qualifient de naïve.